Les contrôles au facies, à répétition, les humiliations et les violences policières, les discriminations à l'embauche, la hausse considérable des charges locatives et des loyers, l'absence de perspectives professionnelles autre que précaires et sous payées.
Nous ne voulons pas de l'uberisation de nos vie qui nous pousse à travailler pour 4 euros de l'heure au détriment de notre santé de nos vies de familles, nous ne voulons pas non plus des missions ponctuelles qui nous placent dans une précarité telle que nous ne savons jamais si nous devrons arbitrer entre payer les loyers, la cantine ou la crèche pour nos enfants.
Dans certains de nos quartiers le taux de pauvreté atteint parfois 75% des habitantes et des habitants, cette ségrégation économique spatiale et "ethnique" doit cesser.
Nous voulons être considéré·e·s comme des citoyennes et citoyens de plein droit, nous voulons vivre pleinement pour nous pour nos quartiers pour nos familles.
Signons et faisons signer cet appel pour une mobilisation massive de nos quartiers populaires, créons partout des comités du #5mai pour nous organiser.